Organisé par le hub BpiFrance, le TOTEM du 20 septembre 2017 était sur le thème #SmartCity. Mais qu’est ce que la SmartCity ? Il s’agit de l’évolution des villes vers des infrastructures et des transports intelligents qui permettent de créer une ville intelligente et durable. L’objectif est de simplifier la vie des citoyens et touristes.
Comment dépasser les approches traditionnelles pour créer une ville intelligente et durable ?
La ville devient un service : il faut penser la ville autrement. La SmartCity doit se baser sur les 3 D pour fonctionner : Data, Décentralisation, Durabilité.
Premièrement, sans data on ne peut rien faire. Il faut être capable non seulement de la collecter, mais aussi de l’analyser et de l’utiliser au mieux. Il n’y aura pas de SmartCity sans data.
La clé technologique pour construire une ville durable vient des énergies renouvelables et de leur utilisation. Les énergies renouvelables sont aujourd’hui les énergies moins chères à produire mais très chères à stocker. Et il faut pouvoir anticiper les pics d’utilisation de cette énergie pour éviter les black out. Les objets connectés peuvent permettre aujourd’hui de synchroniser l’énergie produite avec l’énergie à utiliser pour éviter de la stocker. Pour cela il faut digitaliser toute la chaîne de production d’énergie.
Quels sont les enjeux d’une SmartCity mobile ? Réseaux, comportements, multimodalite territoriale …
Un élément clé de la mobilité est le partage. On ne peut plus penser le transport en silo, car désormais tous les moyens de transport se mélangent. Les villes qui vont savoir optimiser la mobilité seront au cœur du développement économique de leur région.
Comment optimiser la mobilité maintenant que tous les réseaux sont interconnectés ?
Il faut pouvoir prédire les moments où il y aura besoin de plus de transports en fonction de la météo, des événements, de problèmes sur d’autres transports … En soi, il faut anticiper les besoins de la ville.
Des Smart Grids aux Smart Buildings : comment penser le territoire du futur ?
Il faut pouvoir faciliter l’accès à l’information quand on en a besoin. Par exemple, on peut équiper les arrêts de bus de balises qui indiquent le temps d’attente mais qui proposent de louer un vélo si il fait beau, etc.
Quelle place de l’internet des objets ? Pour l’instant on raccroche des objets connectés pour récolter de la data, mais on commence à créer des bâtiments qui intègrent dès la conception des moyens de collecter la data.
En conclusion, l’espace urbain est une grille de flux à optimiser et il y a encore beaucoup de travail nécessaire entre les start-ups, les grands groupes et les collectivités.